diaspora's parties (work in progress)

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diaspora's parties (work in progress)

Chaque semaine, les diverses diasporas présentes en France organisent des dizaines de fêtes et concerts.

 On se réunit dans des salles des fêtes en périphérie des villes pour danser sur les musiques interprétées par des artistes qu'on a parfois fait venir du pays d'origine.

 On s'y retrouve avec ses codes, ses danses, ses manières d'être, de bouger, de manger, de partager.

 On y danse le sensuel salegy malgache, la danse du pilon comorienne ou les lentes rondes cambodgiennes.

 Des gens issus de mille cultures font la fête de mille manières, à la fois différentes et communes, cherchent à s'amuser, danser, à profiter de la vie librement de quelque endroit qu'ils viennent de par le monde.

 A travers ces évènements, les parents retrouvent un peu « du pays » et transmettent leur culture d'origine à leurs enfants.

Pour ceux-ci, souvent nés en France, la double appartenance est naturelle.

L'appropriation de la culture du pays d'origine des parents ou des grands-parents ne les empêche pas d'avoir les goûts de leur époque.

 Incarnant l'esprit de solidarité et le dynamisme qui anime ces diasporas, ce sont souvent des associations culturelles ou humanitaires qui organisent ces manifestations et récoltent des fonds pour aider les gens dans le pays d'origine.

 Se retrouver permet aussi de partager des moments avec des compatriotes ayant des expériences similaires.

Alors qu'il chantait et buvait avec une dizaine de comparses autour d'un barbecue improvisé, un participant croisé lors d'un rassemblement de la communauté malgache me confiait l'importance que revêtait pour lui cet événement :

« Je suis un immigré. Ici nous savons tous ce que ça veut dire.

Pour nous la France était pavée d'or.

On a quitté la misère de notre pays et notre famille.

En arrivant on a vu, on a vécu une nouvelle misère.

On a galéré, on a souffert.

Mais cette souffrance, nous ne pouvions pas la partager avec nos proches. Nous ne pouvions pas leur infliger cela car ils souffraient déjà de nous voir partir et comptaient sur nous.

Nous avons trimé, envoyé de l'argent dès que nous avions 20, 30€ de côté.

Tous ici, on a vécu la même chose et à travers la fumée de ce barbecue, à travers nos chants, on oublie tout ça. »

 

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Chaque semaine, les diverses diasporas présentes en France organisent des dizaines de fêtes et concerts.

 On se réunit dans des salles des fêtes en périphérie des villes pour danser sur les musiques interprétées par des artistes qu'on a parfois fait venir du pays d'origine.

 On s'y retrouve avec ses codes, ses danses, ses manières d'être, de bouger, de manger, de partager.

 On y danse le sensuel salegy malgache, la danse du pilon comorienne ou les lentes rondes cambodgiennes.

 Des gens issus de mille cultures font la fête de mille manières, à la fois différentes et communes, cherchent à s'amuser, danser, à profiter de la vie librement de quelque endroit qu'ils viennent de par le monde.

 A travers ces évènements, les parents retrouvent un peu « du pays » et transmettent leur culture d'origine à leurs enfants.

Pour ceux-ci, souvent nés en France, la double appartenance est naturelle.

L'appropriation de la culture du pays d'origine des parents ou des grands-parents ne les empêche pas d'avoir les goûts de leur époque.

 Incarnant l'esprit de solidarité et le dynamisme qui anime ces diasporas, ce sont souvent des associations culturelles ou humanitaires qui organisent ces manifestations et récoltent des fonds pour aider les gens dans le pays d'origine.

 Se retrouver permet aussi de partager des moments avec des compatriotes ayant des expériences similaires.

Alors qu'il chantait et buvait avec une dizaine de comparses autour d'un barbecue improvisé, un participant croisé lors d'un rassemblement de la communauté malgache me confiait l'importance que revêtait pour lui cet événement :

« Je suis un immigré. Ici nous savons tous ce que ça veut dire.

Pour nous la France était pavée d'or.

On a quitté la misère de notre pays et notre famille.

En arrivant on a vu, on a vécu une nouvelle misère.

On a galéré, on a souffert.

Mais cette souffrance, nous ne pouvions pas la partager avec nos proches. Nous ne pouvions pas leur infliger cela car ils souffraient déjà de nous voir partir et comptaient sur nous.

Nous avons trimé, envoyé de l'argent dès que nous avions 20, 30€ de côté.

Tous ici, on a vécu la même chose et à travers la fumée de ce barbecue, à travers nos chants, on oublie tout ça. »

 

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